A notre époque où l’Astronomie
et la Cosmogonie nous
ouvrent les yeux sur des milliards d’étoiles et des milliards
d’années en
arrière, est-il encore raisonnable de s’interroger sur
"L’Étoile des Mages"
connue aussi comme "Étoile de Bethléem" ? Si ce n’est pas
raisonnable, ce
pourrait-être quelque peu enfantin – en pensant à tous ces
yeux d’enfants
émerveillés devant les étoiles des décors de
NOËL ? Et d’ailleurs, il n’y a pas
si longtemps, quelqu’un n’a-t-il pas dit : "Laissez venir
à moi les petits
enfants" ?
En fait, la question n’est pas aussi anodine
qu’il
pourrait y paraître au prime abord. Des astronomes et d’autres
chercheurs connus
– tel le célèbre Johannes KEPLER (1571-1630) – se
sont penchés sur le problème,
à telle enseigne qu’une étude du CURA de 2002 cite 26
ouvrages, des "Écrits
esséniens de la mer Morte" à Michael MOLNAR (USA) en 1999.
Leur point commun est de chercher une solution à
partir de la
lecture du Nouveau Testament au 1er niveau, celui de la recherche de faits
historiques. Ainsi ont-ils laissé la porte grande ouverte à une
réflexion au 4e
niveau définie par DANTE et que nous vous proposons de
découvrir en nous
laissant guider par l’Enseignement de la Tradition Polaire.
Nous ne chercherons pas ici l’année de
la naissance de
JÉSUS, mais le ou les Messages cryptés dans le récit de
l’Evangile de MATTHIEU
et dès l’abord nous observons qu’il est le seul
Evangéliste à rapporter le récit
des mages, lui auquel est précisément associé le Signe
du VERSEAU parmi les
quatre "Vivants" au portail de nombre de nos Cathédrales. Et
déjà un premier
message est ainsi délivré : ce récit concerne
l’annonce d’une INNOVATION !
Les Mages viennent non seulement
célébrer, mais aussi
authentifier une naissance qui, comme telle, est une innovation. Naissance de
qui ou de quoi : d’un enfant ? d’une nouvelle année ?
d’un nouveau CYCLE
SPIRITUEL de l’Humanité ?
La Fête du SOLEIL
INVAINCU
La Rome antique avait
désigné par "Sol
Invictus" (Le soleil Invaincu) une festivité remontant à des
cultes solaires,
sans doute millénaires. Cette célébration se
déroulait à la date correspondant
astronomiquement à notre 25 décembre actuel, date reprise par
les dogmes
chrétiens qui en firent chez nous NOËL – du germanique NEU
HEIL , Nouvelle Santé
ou Nouvelle Sainteté.
En quoi cette date est-elle celle d’une naissance,
astronomique de surcroît ?
Analysons d’abord avec minutie les éphémérides
astronomiques des jours encadrant le 25 décembre. On constate alors
que la DUREE
d’ECLAIREMENT de chaque jour diminue jusqu’au 24/12 et augmente
à partir du 25
sous nos latitudes.
Le 25 décembre est donc le jour de la RE – NAISSANCE du
SOLEIL, ainsi "invaincu". Le 25/12 est également le jour d’une
NAISSANCE, celle
du cycle annuel de la LUMIERE – elle augmente désormais –
et celle, symbolique,
d’autres Cycles comme, par exemple, le CYCLE SPIRITUEL de
l’ère des POISSONS.
Réputés grands savants, les Mages pouvaient-ils ignorer
l’importance de cette
date dans l’année ? Certes non pas.
Relisons le texte de l’Evangile
Ce texte se trouve au chapitre 2 / 1-12 de MATTHIEU. Nous
nous
appuyons sur la "Traduction Œcuménique de la Bible (TOB)",
précision
indispensable alors qu’il est désormais ouvertement admis par
l’exégèse que les
traductions, voire de nombreux passages de base de l’Ancien et du
Nouveau
Testament, sont sujets à caution.
Quelles sont les citations utiles à notre étude ?
« …voici que des Mages venus
d’Orient arrivèrent à
Jérusalem et demandèrent : où est le roi des Juifs qui
vient de naître ?
Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui
rendre hommage…
»(1,2)
« …et voici que l’astre qu’ils avaient vu
à l’Orient, avançait devant
eux jusqu’à ce qu’il vint s’arrêter au dessus
de l’endroit où était l’enfant. »
« A la vue de l’astre ils éprouvèrent une
grande joie ». (9,10)
«
…ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de
l’OR, de l’encens et de
la myrrhe. » (11)
Quels sont les mots-clef ?
Mages - En Grec ce mot avait plusieurs sens :
Prêtres Perses, magiciens, charlatans…etc. Selon la TOB "il
pourrait désigner
ici des ASTROLOGUES de Mésopotamie, alors que rien n’indique
qu’ils soient des
Rois".
Orient – est aussi traduit par
"le
lever" - Ils ne vinrent donc ni de Bethléem, ni de Jérusalem,
ni de Judée…..
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Son astre – Il est pour le moins
curieux que les
traducteurs aient choisi ASTRE et non pas ETOILE. Serait-ce à
rapprocher des
Astrologues ci-dessus ?
Et c’est SON astre en non
pas celui de tous…Astrologie ?
Et cet astre, ils l’avaient vu "à son LEVER"
(EST) !
Sans prétendre faire de vous des astrologues, n’est-il pas
plausible
de rapprocher ce LEVER de l’ASCENDANT, point de la carte du Ciel de
naissance
qui "se lève" à l’horizon EST (Orient), à
l’instant de la naissance de la
personne ?
Jusqu’en ce point du récit, nous sommes dans le passé
des Mages.
Mais voici que l’on passe au présent : " …l’Astre
avance devant eux jusqu’à ce
qu’il vint s’arrêter au dessus de l’ENDROIT où
était l’enfant", c’est à dire où
il est né !
Or la localisation précise du lieu de naissance est
indispensable pour établir la carte du Ciel de naissance de
quelqu’un.
De l’Astrologie dans l’EVANGILE !
N’y a-t-il pas de
quoi en étonner plus d’un, voire de provoquer la
réprobation ?
Mais pour les Grands Prêtres Initiés (Mages) il
n’y a là rien de
choquant, ni pour le rédacteur de l’Evangile, apparemment non
plus !
L’Astrologie des Temples était une Science Sacrée,
Astrologie véritable
connue et pratiquée par les Hauts Initiés de l’Egypte, de
Chaldée, de
Mésopotamie, sans parler de la Chine et du Tibet.
Ce qui confirme, à nos yeux, que nos MAGES
étaient de ceux là :
initiés, entre autres, à la Connaissance de la physiologie des
CYCLES dont leur
Astrologie était l’une des applications. En voici un indice
supplémentaire dans
le récit : " …ils éprouvèrent une grande JOIE".
En effet, dans le Cycle, la
JOIE est au FEU, c’est à dire au MIDI (sud). Par
conséquent, les Mages
commencent leur Travail "à Midi", comme les Compagnons et les
Franc-Maçons.… ?
Quel est donc cet ASTRE ?
Voilà une question qui a fait couler des
flots d’encre
depuis des siècles. En 1999 Michel MOLNAR (Etats-Unis) affirme que
"L’Etoile de
Mages était Jupiter, et son passage derrière la Lune dans le
Bélier, a convaincu
les Mages, que quelque chose d’important se tramait".
Tout ceci est très
profane!
Même le grand
KEPLER s’y était mis en 1606. Selon lui il s’agirait
d’une conjonction de
Jupiter et de Saturne dans les Poissons, en l’an 7 avant notre
ère, vers le 12
avril ou le 4 décembre.
Le seul point d’accord entre les diverses
théories est
que cet Astre, étant mobile – il avançait devant les
Mages – ne pouvait avoir
appartenu au firmament des "étoiles fixes". L’Astre devait faire
partie des
Planètes (du Grec : Errantes) ou des Comètes : donc un objet
faisant partie du
Système Solaire, ou le traversant.
Que les Mages
soient arrivés à Bethléem de nuit, moment où les
Planètes sont visibles, est
plausible.
Ce qui l’est beaucoup moins, est qu’ils auraient
voyagé depuis
"l’Orient", uniquement de nuit à dos de chameau ???
Et comment expliquer que Jupiter et Saturne se seraient
arrêtés
dans leur course en arrivant au dessus de la Crèche (terme de
l’Alchimie –
remarque au passage) ? KEPLER, astucieux, imagina que les Planètes
furent juste
à leur point de rétrogradation (illusion d’optique mais
non événement réel).
En demeurant enfermé dans l’explication
de la Bible au
premier degré, évènementiel et historique, il n’y
a pas de solution. C’est un
exemple de choix …, y compris pour montrer la non-validité des
instrumentalisations politiques de la Spiritualité et de certaines
confessions,
entraînant mort d’Hommes…en PALESTINE !
Restons-en à la légende qui fait
briller les yeux des
petits et des grands devant les étoiles qui décorent les rues,
les vitrines et
les sapins de Noël : Etoiles à 5 branches, tiens,
tiens….(voir la représentation
de l’homme par LEONARD de VINCI).
Nous ne vous ferons pas languir plus longtemps. Voici la
question–clef, celle qui conduit à la clé du Paradis :
Quelle est L’ETOILE
la PLUS VISIBLE depuis la surface de la terre (Moyen et Proche-Orient, pour
être
précis) ?
Ce n’est pas la Lune, qui n’est
pas une
étoile, ne produisant pas de lumière ; elle la
réfléchit seulement.
C’est donc LE SOLEIL !
L’Etoile des Mages est le Soleil ! Et cette
histoire est
un cours de CYCLOLOGIE et d’ASTROLOGIE Sacrées.
Formés à la Cyclologie , donc à
la Connaissance des
Cycles Spirituels de l’Humanité, les Mages connaissaient
à l’avance la date de
"naissance" du Nouveau Cycle Spirituel, un jour de RE-naissance du SOLEIL, le
25
décembre à 0 heure. A cette heure, en effet, un autre cycle
débute, celui de la
« journée » lié à la rotation de la terre
sur elle-même en 24 heures ( le
nycthémère des Chinois ).
Du point de vue de la Haute Initiation, LA
QUESTION est ouverte : s’agit-il de la naissance d’un
bébé humain ou de celle
d’un GRAND CYCLE SPIRITUEL ? La Tradition Polaire indique la seconde
réponse :
c’est le Cycle des Poissons et, avec lui, celui d’une NOUVELLE
Religion !!!
Peut-on attribuer à la force de l’archétype, cher
à Carl G. JUNG, la
présence de l’ETOILE à cinq branches dans la plupart des
décorations de Noël ?
"Celui qui sait" y reconnaît le NOMBRE D’OR ; et il se souvient
avec
émerveillement que VARUNA - divinité de l’Inde
citée par les Védas avec MITRA –
était :
• Gardien de l’ORDRE
(guérison) du Monde,
ainsi que des Rites.
• Représenté en Homme BLANC portant une armure
d’OR.
• Blanc, symbole de la LUMIERE, de cette lumière sans
laquelle il n’y aurait
pas d’ASTRONOMIE et qui, par extension, représente aussi les
énergies de VIE
(Etoile à 5 branches).
• Dieu de la Vastitude, du Ciel nocturne et des EAUX.
Or, selon la transmission chinoise Antique, un Cycle
débute par le Dynamisme de l’EAU – en sa partie VIERGE de
surcroît !
Le symbole-clef du mythe de Noël – la
RE-naissance de la
Lumière – n’indique-t-il pas que le REEL contient une
source de régénération de
l’énergie, la NEGUENTROPIE des physiciens ?
Le
mythe met aussi en scène des MAGES (les Grands) qui suivaient une
seule et même
ETOILE. Ce qui signifie qu’ils étaient experts en astronomie et
possédaient,
sans doute, bien d’autres Connaissances.
Cette Etoile, que les uns et les autres ont
cherchée
vainement – dirent-ils – dans plusieurs recoins du ciel. Le grand
(Mage ?)
KEPLER, lui-même, ne participa-t-il pas à ce "jeu"?
Si bien que les questions demeurent ouvertes :
Quelle est l’Etoile la plus visible pour nous autres
Humains ?
Serait-elle le symbole de l’INIMAGINABLE UNIQUE, connu des Grands
Prêtres
(Mages) bien des millénaires avant que les dogmes monothéistes
LE révèlent aux
profanes ?
La légende des Mages n’attire-t-elle pas l’attention
sur la
Connaissance de la physiologie des Cycles – c’est à dire
de leurs fonctions
internes – indispensable pour éclairer (Lumière) la
succession des
civilisations, avant et après l’EGYPTE ?
Des
réponses pourraient-elles se trouver dans le Mythe de NOEL…..?
Sous une apparence anodine, l’histoire de
"L’ETOILE des
MAGES" recèle des données d’une portée
considérable :
- La référence au SOLEIL
(parèdre de la Lune, marraine
d’autres Religions "lunaires" venues ou à venir) et qui brille
pour tous les
Etres Humains sans distinction.
- L’incontournable rapport des Êtres Humains
à l’Univers tout entier.
- La Connaissance qui leur en est proposée sous
forme d’une Astronomie-Astrologie Sacrée, chère à
la Haute EGYPTE et si
magnifiquement chantée dans l’œuvre d’Albert SLOSMAN
en collaboration avec
Elisabeth BELLECOUR.
- La confirmation de l'Incarnation d'une _expression_
NOUVELLE de la TRADITION POLAIRE, venue du CIEL
(Régénération) et non pas des
Hommes.
"C’est vous qui voyez", propose
l’humoriste.
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