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[Fsfe-france-sci] Kyoto, c'est parti ! La Cha rte, ça commence !


From: France Bleue
Subject: [Fsfe-france-sci] Kyoto, c'est parti ! La Cha rte, ça commence !
Date: Fri, 25 Feb 2005 21:18:57 +0100


A l'attention de FSFE-FRANCE-SCI






Kyoto, c'est parti ! La Charte, ça commence !25/2/2005

Protocole de Kyoto : le film commence - La Charte constitutionnelle : dans les valises de la Constitution européenne...

     

Le vote de la Charte au parlement réuni le 28 février 2005

En médaillon, Patrice Hernu, président de FEPB, auteur de l'édito

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Lundi 28 février, le parlement se réunit pour ratifier le texte soumis à référendum aux français sur la Constitution européenne. Dans le même temps, les parlementaires sont invités à ratifier définitivement la charte constitutionnelle sur l'environnement qui consacre le droit à un environnement sain et renvoit l'application du principe de précaution aux autorités publiques sous éventuel contrôle parlementaire.

L'acte symbolique est fort même si l'essentiel du droit environnemental découle en réalité des dispositions européennes et de traités internationaux. Une charte européenne du développement durable, comme celle que j'avais proposée au moment du traité de Nice par exemple, serait aussi très utile.

Acte fort parce qu'il inscrit la révolution écologique dans la continuité des Lumières et non dans une rupture. C'est une manière de dire : "Nous, Peuple français, nous nous approprions la modernité et l'agenda de ce siècle". A coté des droits et devoirs posés par la révolution bourgeoise (droits et devoirs individuels qui ont notamment fondé le droit de propriété), à coté des droits sociaux et écononomiques de 1946, prend enfin place le troisième pied environnemental. L'ensemble, libertés individuels, droits collectifs et respect des environnements, forme ce qu'il est devenu d'usage de nommer le développement durable.

Il y a eu le temps du débat. Nul n'ignore que nous y avons pris part, discuté les modalités, regretté le passage en force de ceux qui jouent aujourd'hui les oies du capitole et contesté certains aspects.

Mais l'heure est désormais à l'acte fondateur. Et nous rejoignons la position des organisations comme France Nature Environnement ou l'UFC.

"Aucune des faiblesses de la rédaction de la Charte et des regrets qu'elle laisse ne peut aujourd'hui justifier son sabotage. L'enterrement de ce projet pour de nombreuses années, serait un mauvais coup porté à l'ambition de se doter d'un outil pour la protection de l'environnement.

Le texte n'est pas parfait, critiquable en certains points, mais consacre une avancée : voilà ce qui amène après consultation interne les socialistes à appeler à voter oui à la constitution européenne. Ne voulant pas susciter d'amalgame et entrer à cette occasion dans cet autre débat, nous constatons néanmoins que les mêmes constats n'entraînent pas la même conclusion.. Le vote des parlementaires du 28 février prochain engagera le pays tout entier, risquant d'hypothéquer la qualité de notre environnement, l'orientation de notre politique environnementale, la pertinence de l'approche globale et, pour finir, les chances des générations futures."


L'heure viendra d'appliquer et de fixer les jurisprudences. Compte tenu de la préminence de l'EUrope et des traités internationaux, le débat reprendra ses droits et nous ferons valoir notre point de vue.

Pour l'heure, il s'agit de soustraire le vote du Parlement ce lundi à toutes les tentatives politiciennes, d'où qu'elles viennent. De ceux qui voudraient trouver une manière de s'opposer à peu de frais au Président de la République. Ceux-là ne font donc aucun cas de l'environnement ramené au rang d'argutie politicienne. De ceux qui voudraient faire oublier les déboires et les difficultés du moment en pointant l'irresponsabilité de leurs détracteurs.

C'est oublier que dans un monde aux ressources environnementales menacées, l'idée même d'adversaire est dépassée. Prenon-en acte et posons ensemble une pierre au-delà des camps.

La loi, il faudra ensuite l'améliorer comme il a fallu sans cesse préciser là où s'arrêtait et commençait la liberté des uns et des autres. Et les désaccords seront légitimes. Aujourd'hui, ils ne le sont pas. De grâce, ne "jetons pas le bébé avec l'eau du bain".

Nous appellons donc les députés de la majorité présidentielle à confirmer leur premier vote et ceux de gauche à ne considérer que la vertu d'être unis sur une telle question. Profitez des permanences du week-end pour joindre vos représentants.

En pièce jointe à gauche ci-dessous, le communiqué de FNE-UFC-QC
cp-charte_23-02-05.pdf http://www.easyletter.net/users/81/Articles/Charte_Environnement_Vote_Parlement.htm
     

Prochains ateliers bleus : impact de la question du climat sur les enjeux géostratégiques globaux et discussion du bien-fondé des mécanismes dits de Kyoto


Les Propos de Vinci
Pierre Monzani
Président des Propos et Directeur Général du Pôle Universitaire Léonard de Vinci
France - Europe - Planète Bleue
Patrice HERNU, Président
animent les
Ateliers bleus de Vinci

La question du climat est devenue centrale pour l'Europe. Il n'est plus débattu de sa réalité mais des stratégies politiques.  Comment la France et l'Europe doivent-elles aborder l'après - Kyoto et les grands enjeux globaux et régionaux ? Surtout quelles implications la bataille engagée pour la maîtrise du climat, de la biodiversité et des enjeux énergétiques, géostratégiques et technologiques considérables a t-elle ? Les deux conférences des jeudi 10 et 17 mars abordent ces questions de différents points de vue. Quels sont les enjeux cachés ? Les mécanismes de Kyoto sont-ils acceptables pour l'après-Kyoto ?

 
Jeudi 10 mars
de 18 heures 15 à 20 heures 15

Sébastien Dupuy &
Mac-Dara O'Connors
Enterprises and ONG with
Energie Intelligence

Du climat, de l'énergie
et de l'intelligence environnementale
dans la nouvelle guerre globale :
comment la France et l'Europe peuvent-elles "s'en tirer" ?

Des "agences" publiques ou privées se penchent sur ces questions. Des ONG veillent. Comment ? Pour le compte de qui ? Dans quels buts et objectifs ? Sébastien Dupuy et Mac-Dara O'Connors ont des responsabilités, une expérience et une vision de ces enjeux. La France est-elle en mesure de jouer gagnant avec ces nouveaux leviers ? Sébastien Dupuy et Mac-Dara O'Connors nous livreront leur expérience et présenteront leur propre vision globale et régionale des conflits de demain.

Le programme prévisionnel de cette conférence

I - Introduction générale à l'intelligence environnementale et à la géopolitique de l'environnement (définitions de l'intelligence en tant que renseignement appliqué à la stratégie, militarisation du climat, avec des scénarii hypothétiques et des cas concrets).

II - Risque d'instrumentalisation de l'environnement à des fins économiques (risque de manipulation, trafic d'influence, atteinte à l'environnement à des buts idéoloqiques ou économiques, ).

III - Renseignement environnementale et la notion du 'Homeland Security' (eco terrorism, bioterrorism, environmental terror, impact psychologique sur le public).

IV - Conclusion - Moyens de lutter contre l'instrumentalisation de l'environnement à des fins stratégiques et des moyens de reprendre l'initiative pour la France et pour l'Europe (information acquisition, veille, influence, besoin d'une institution régulatrices, son indépendance réel ou supposé).


Jeudi 17 mars
de 18 heures 15 à 20 heures 15

Jean-Pierre Hauet
Délégué général adjoint du Forum Mondial du Développement Durable
Expert-Conseil  Economie et Energie

Les déviances du modèle économique du protocole de Kyoto
Parmi les discutants
Christine Cros, expert du Protocole auprès du Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable

Autres dates à retenir

Jeudi 24 mars Serge Lepeltier - Nos valeurs dans ce cycle en partenariat
(modalités spécifiques d'inscription - Voir plus loin)

Jeudi 31 mars
 Jean-Marc Jancovici   La réalité face au discours -
(Bilan de mi-parcours du cycle)


Conférence - Confrontation, audition et débat - Amphi

Pôle Universitaire Léonard de Vinci
Piéton
: Métro Défense (92) puis à droite de l'Arche
Voiture : Parking assuré au 12 av Léonard de Vinci 92400 - Courbevoie (Plan)

Cycle Gouvernance - Géostratégie - Climat

Les Ateliers bleus
de Vinci
les jeudis ou mardi
du 25 janvier au 25 juin
 


Dans le cadre de notre partenariat,
vous êtes aussi invités à la conférence plénière
sur un sujet très proche, avec un point de vue d'essayiste

Le mardi 8 mars à 18h30

Nicolas Baverez
dans le cadre des
Propos de Vinci

traitera
Du déclin de la France et de ses remèdes

Transmettre ces invitations à ses amis



Les actes dues conférences seront publiées en fin de cycle. Si des auditeurs veulent nous aider à produire des résumés pour ces colonnes, ils sont les bienvenus.
address@hidden
     

Une initiative originale, des places limitées, un invité prestigieux

La mondialisation, l'écologie et les nouvelles gouvernances
semblent parfois mettre à mal les valeurs humanistes auxquelles est attachée notre civilisation tant judéo-chrétienne qu'issue du siècle des Lumières et du préambule binetôt élargie de notre Constitution.

C'est pourquoi des écologistes engagés dans des combats liés aux valeurs créent des "cercles" ou des "cafés" où des personnalités éminentes sont invitées à venir s'exprimer sur ces thèmes. Soyons clairs : le but est de défendre nos valeurs et celles de notre héritage spirituel dans les domaines de l'écologie et du développement durable, faire que ce ne soit pas une rupture mais un développement nouveau.

France-Europe-Planète Bleue s'est associée à deux de ces initiatives, d'une part les "cafés Terra Nostra" à l'initiative du Fond Français pour la Nature et l'Environnement (initiative que nous vous présenterons bientôt), d'autre part le groupe espace 33+1.

Ce groupe, 33+1, reçoit Serge Lepeltier, en tant que Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable, le 24 mars 2005 à 20h00 pour une conférence sur le thème "Ecologie, Valeurs et Spiritualités".

Nous avons considéré que cette conférence pouvait prendre place dans le cadre du cycle sur la défense de la France et de l'Europe qui constitue une des trames du cycle "Géostratégie dans l'au-delà de Kyoto". Quelques places nous sont donc réservées et donc par priorité, en cas de dépassement, à ceux qui assistent aux ateliers bleus de Vinci.

L'équipe de France Bleue serait évidemment heureuse de vous accueillir et de vous parrainer indivuellement (agrément). Vous trouverez à l'adresse ci-dessous les éléments utiles à cette manifestation : http://207.218.99.135/Ecologie33plus1.htm (lien ci-dessous)
http://207.218.99.135/Ecologie33plus1.htm
     

Le protocole a théoriquement commencé d'être appliqué

Le protocole de Kyoto sur la lutte contre le réchauffement climatique est entré en application, mercredi 16 février 2005, dans les 141 pays qui l'ont ratifié. Il était difficile de ne pas le saluer dans ces colonnes même si nous doutons que ce protocole constitue une panacée. Nous l'avons souvent dit. Il pêche par modestie et par irréalisme.

Par modestie : même sile protocole était universellement appliqué, la dérive climatique se poursivrait. Nous n'hésitons pas à publier en annexe un texte que beaucoup d'écologistes purs et durs considéreront comme sacrilège. Nous le faisons parce que c'est vrai et qu'il ne sert à rien ni de faire du catastrophisme ni de croire que tout est joué. Car, tout l'enjeu est là, le terme du conflit ne se joue pas entre tout et rien mais entre une multitude de situations possibles dont il importerait d'abord de les connaître. Le fait-on vraiment ?

Aussi Jacques Chirac n'a t-il pas tort de vouloir mettre les "bouchées doubles". (Autre papier en pièce jointe). Encore faut-il que cela serve et que nous ne soyons pas mis en demeure de payer un développement propre qui ne viendrait pas ou se contenterait de pénaliser notre industrie sans sauver le gulf-stream.

C'est la question de l'irréalisme des moyens. Pour mener la bataille, il faut le réalisme des armes. Celui des Etats-Unis avec lesquels il faudra bien discuter. Nous le disons depuis un certain temps. Il semble que cela bouge enfin !

Les Etats-Unis, comme chacun sait, ont abandonné en 2001 le traité signé, en 1997, par Bill Clinton.

"(En italiques, extraits tirés de la La chronique de Patrick Jarreau : Pour Kyoto, mais en voiture ! paru dans le MONDE) Presque quatre ans plus tard, Jacques Chirac veut 'réengager les Etats-Unis dans l'effort international de lutte contre le changement climatique'. Le président français estime qu'il faut aller 'beaucoup plus loin' que ne l'exige le protocole de Kyoto. Pour M. Chirac, si l'on veut lutter vraiment contre le changement climatique, les pays développés doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, non pas de 5 %, mais de 75 % d'ici à 2050. C'est impossible, évidemment, si la première économie du monde refuse de s'engager dans cette voie."

Comment ne pas approuver le président de la République quand il rappelle enfin que Kyoto ne peut être qu'un début.

La route produit le tiers des gaz à effet de serre d'origine humaine. "En France, le gaz carbonique (CO2) émis par les transports a crû de 19 % entre 1990 et 2002. Or la voiture individuelle représente plus de la moitié (56,4 %) de ces émissions, le reste incombant aux poids lourds, aux véhicules utilitaires légers et, pour une toute petite fraction, aux deux-roues."

Il faut donc soit réfléchir à la place de la voiture, soit se donner les moyens réels de la voiture propre. Nous reviendrons sur ce débat qui concerne la société d'une part mais aussi d'autre part la rationalisation économique du marché. Disons que toute évidence a priori risque d'être un leurre !

"L'homme moderne peut-il se concevoir sans son automobile ? 'La voiture, c'est la liberté. On ne va pas obliger les gens à monter dans l'autobus !', a déclaré Serge Lepeltier, ministre de l'écologie et du développement durable, sur France-Info. Comment nier l'autonomie que confère la possession d'une voiture ? Aller où l'on veut, quand on veut, avec qui l'on veut, est une possibilité à laquelle personne ne veut renoncer. La formulation employée par le ministre a le ton d'une protestation. Contre les tenants du 'contrôle social'. Contre une sorte de brigade des mours, une coalition de puritains, décidés à faire le bonheur des hommes malgré eux, s'il le faut, et à régenter, parmi bien d'autres choses, la façon dont ils se déplacent."

Slon nous, Serge Lepeltier ne fait que défendre l'écologie. Quand on considère les investissements pour les infrastructures nécessaires dont on débat sans fin sans pouvoir s'en donner les moyens réels pour la région parisienne par exemple (réseau orbitale !), le vrai débat commence à poindre. Mais c'est tabou !

Défendre la voiture, ce n'est possible que si elle peut devenir "propre" - électrique ou hybride -. Mais ce n'est possible en réalité que si les mécanismes du marché montrent qu'elle se prête mieux à draîner les investissements colossaux devenus nécessaires pour maintenir un transport durable.

"'Je n'y crois pas', commente le député (Verts) Yves Cochet, ancien ministre de l'environnement."

Pour nous, même si nous respectons cette position, ce n'est pas une question de foi. Il faut mettre enfin tout à plat. On ne mettra pas les anciens plus nombreux sur des vélos !

Train,bus, vélo ou voiture, "c'est une de ces divisions qui partagent la société aussi profondément que les oppositions bien connues entre laïques et pratiquants ou salariés et possédants. Elle traverse la frontière de la gauche et de la droite. Mais les alliances politiques pourraient bien réserver des surprises."

La vraie écologie n'est pas toujours là où l'on croit qu'elle est. Le débat mérite d'être mené cartes sur table, jusqu'à son terme. Diviser par 4 les gaz à effet de serre ? Oui, Chirac a raison. Mais il va falloir dire comment pour que et le citoyen et l'industrie soient gagants, ensemble.
Protocole_Kyoto_Lancement.htm

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