Re: Frescobaldi est-il un plagiat ?

[Daniel Cartron]

Le samedi 11 mai 2013 00:18:47 legoss a écrit :
> Ce que je propose, c'est que Daniel nous fasse un topo sur l'avancement de
> l'ancien projet, 

c'est assez facile, j'ai fait peu de choses depuis l'article que j'ai publié 
sur mon site,et dont la dernière mise à jour remonte à 2008... Bien qu'il 
ait été commencé avant (je viens de retrouver dans mes notes que j'ai 
commencé en novembre 2007, c'est d'ailleurs facile à vérifier en 
téléchargeant quelques zips de mon site.

je me dis depuis un moment qu'il faut que je m'y remette, mais pendant un 
temps suite au passage à kde 4 kile ne marchait plus comme je voulais alors 
j'avais un peu laissé courrir...

En tout cas même si dans frescobaldi il semble y avoir pas mal de scripts 
d'assistance, (pas eu le tps de tout regarder) je trouve que dans mon projet 
il y avait nettement plus d'aide à la saisie façon cliquodrome 
particulièrement pour les syntaxes un peu complexes. Il n'y a qu'à voir 
toutes les barres d'outils disponibles, alors que frescobaldi ne permet mm 
pas de rajouter une icone dans les barres existantes.

> et sur le teneur du nouveau sur lequel il travaille. 

le nouveau n'est qu'un retour d'un ancien que j'avais aussi un peu oublié, 
qui a été repris par pen beuz avec des différences, et qu'il a aussi oublié, 
et que je reprends à nouveau. Le but est de permettre la gravure de 
tablatures d'accordéon diatonique, avec la qualité lilypond. Ce qu'on trouve 
sur le web est très moche (je crois que c'est fait avec tabledit) ou alors 
si c'est pas moche c'est finale et c'est un paquet de fric...

le boulot n'est pas simple, car l'instrument est très particulier (lire par 
exemple mon article sur la mathématique du diatonique...) et de plus il n'y 
a pas un mais plusieurs types d'instruments, avec des tonalités différentes 
(ça c'est pas trop compliqué) mais surtout des claviers différents, à 1 ou 2 
rangées de boutons, l'une en sol et l'autre en do par exemple... mais il y a 
aussi 2 1/4 2 1/2  voire 3 rangées et plusieurs mappages de claviers selon 
les fabricants. Pour tout arranger il y a plusieurs versions d'écriture des 
tablatures...

l'avancement du projet :

j'ai tout repensé depuis zéro et pour l'instant grâce à gilles (mille mercis 
encore) la partie ligne de basses est fonctionnelle, y compris une sortie 
midi qui respecte le jeu du diatonique. Le tout sans code externe (ma 
première idée était un script python externe qui modifiait la partition 
lilypond, maintenant j'essaye de trouver du scheme qui fasse le boulot). 
Donc à partir de la partition normale l'écriture de la tablature des basses 
se fait sans modification hormis des façons d'écrire les notes un peu rigide 
pour permettre justement une bonne interprétation.

Maintenant je teste toutes les possibilités de détournement de tablatures ou 
portée qui me permettraient d'écrire une tablature uniquement avec des 
markup, puis il restera à trouver une fonction de remplacement du style 
/samePitch et le tour sera joué... Mais c'est pas encore gagné...

Je me permet de joindre un pdf de ce que ça commence à rendre, la partie 
tablature mélodie est encore manuelle mais ça donne une idée. Les accords 
écrits au dessus de la portée sont plus élaborés que ceux dela ligne de 
basse, c'était aussi un truc que je voulais ajouter pour que la partition 
puisse aussi servir au guitariste qui accompagne le diato (au cas où). Il me 
reste aussi à trouver la combine pour que les numéros de corde ne 
s'affichent plus, ça doit bien pouvoir se faire c'est donc pour ça qu'il y 
en a pas mal au début.

> En
> plus, je suis persuadé que la multiplication des outils d'édition peut
> servir à ce que le projet Lilypond soit encore plus répandu mieux compris.

C'est clair, mon idée était de proposer des séances d'initiation dans les 
écoles de musique du coin, et pour ça je voulais quelque chose de graphique, 
sinon personne n'aurait accroché. Ce n'est pas un troll...

-- 
Cordialement, Daniel Cartron
« On ne peut pas juger quelqu'un à ses fréquentations ; ne perdons pas 
de vue que Judas avait des amis irréprochables. »
Tristan Bernard

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