Re: [Fsfe-france] Pressions sur le gouvernement pour faire interdire le Logiciel Libre

[Lucas Nussbaum]

Bonjour,

J'aimerais comprendre:

> Vendredi 18 novembre 2005, au ministère de la Culture, le SNEP et la

En quoi est-ce si important (c'est le 6e mot du communiqué) que c'était
au ministère de la culture, et pas dans un café ou dans une salle de
réunion quelconque ? 

> SCPP déclarent aux auteurs de Logiciel Libre :

Personnellement, ils ne m'ont rien déclaré, pourtant je suis auteur de
logiciel libre. A qui se sont-ils adressés ? Uniquement Christophe
Espern ? Et dans ce cas, est-on bien sûr qu'ils s'adressaient
effectivement à l'ensemble des auteurs de LL ?

> « Vous allez changer
> vos licences. » La SACEM ajoute : « Vous allez arrêter de publier vos
> logiciels. » Et se déclare prête à « poursuivre les auteurs de
> logiciels libres continuant de divulguer leur code source »

Ont-ils réellement déclaré ça ? Une retranscription de ces propos avec
le contexte est-elle disponible ? Ou s'agit-il d'une interprétation
éventuellement biaisée basée sur le contenu de l'amendement ?

> si
> l'amendement « VU/SACEM/BSA/FT Division Contenus » [1] était voté par
> les parlementaires.

Ah, mais le parlement aura son mot à dire ? Parce que le sujet du
communiqué ne mentionnait que le gouvernement, comme si toute cette
affaire était totalement anti-démocratique. Ca ne serait donc pas le cas,
et on serait simplement en plein dans la premiere étape du processus
législatif, où des groupes ayant des intérêts écrivent des rapports sur
un sujet afin de tenter d'arriver à un projet de loi ?

D'autre part, je n'ai pas compris dans le communiqué :
- en quoi consistent ces "pressions" mentionnées dans le titre
- en quoi leur cible serait le gouvernement

Je ne suis pas sûr que communiquer de cette manière, en utilisant autant
le FUD, soit une bonne solution. Quel est objectif ? Former une armée de
petits soldats capables uniquement de dire "Le CSPLA sai des maichant" ?
Ou permettre une réflexion et une compréhension du problème par le plus
grand nombre ? Parce que bon, après, il ne faudra pas se plaindre quand
on se rendra compte que les auteurs des articles publiés dans la presse
"n'ont rien compris". Ca serait un peu facile.

Cordialement,

Lucas